En 2005, poussée par des copines, elle se rend au casting de Sheitan et obtient le rôle de Yasmine. Le film sort en salles le 1er février 2006. Le thriller français est interdit aux moins de seize ans et reste treize semaines à l'affiche, réalisant près de 300 000 entrées. Ce premier emploi lui vaut d'être remarquée. La même année, elle interprète, sous la direction d'Alain Tasma, le rôle de Leïla dans le téléfilm Harkis, avec Smaïn dans le rôle de son père. Elle en profite pour se plonger dans cette période trouble de l'histoire algérienne, renouant avec les origines de sa famille.
Puis, elle décroche le rôle de Zarka dans Paris je t'aime réalisé par Gurinder Chadha. Même pas une semaine après la fin du tournage, elle a celui de Mounia dans Mauvaise Foi. À la télévision, elle enchaîne coup sur coup le rôle de Djamila dans un épisode de la série Madame le proviseur et celui de Valli Devailly dans la fameuse série Les tricheurs. Elle y participe jusqu'en 2009, aux côtés de Pascal Legitimus.
Ensuite, elle succède pleins de films et de séries. En 2008, deux seconds rôles vont contribuer à accroître sa visibilité : celui de la fille du fellagha dans L'Instinct de mort, de Jean-François Richet, et surtout celui de Djamila dans le film Un prophète de Jacques Audiard. Ce dernier film, qui remporte neuf Césars, vaut à celle qui tient le seul rôle féminin du casting. Sa première montée des marches est lors du Festival de Cannes 2009, où le film obtient le Grand Prix du Jury.
Encore d'autres films et épisodes sont filmé.
En 2009, d'autres émissions ont été tourné comme exemple Les tricheurs, Le choix de Myriam. L'arrivée en France de la première génération d'immigrés algériens, est saluée des deux côtés de la Méditerranée. Encore une fois, comme dans Harkie, ce rôle d'une mère courageuse la renvoie vers l'histoire de sa propre famille.
Mais 2009 est surtout l'année de sa rencontre, sur le grand écran, avec Géraldine Nakache. La comédienne, qui a repéré sa prestation de footballeuse impétueuse dans Mauvaise Foi, lui propose le rôle de Lila dans Tout ce qui brille, son premier long-métrage (co-réalisé avec Hervé Mimran, rencontré sur le tournage de Comme t'y es belle !, de Lisa Azuelos), dont une première ébauche a été tournée en 2007 sous la forme d'un court métrage intitulé Mind the gap. Sorti le 24 mars 2010, le film, loué par une partie de la profession, obtient très vite un vrai succès public mais aussi critique, réalisant plus de 1,3 million d'entrées et vaut à Leïla d'obtenir le Swann d’Or de la révélation féminine 2010 au Festival du film de Cabourg.
En 2010, elle multiplie les tournages. Elle retourve Alain Tasma par hassard et forme un téléfilm Vous êtes leur crainte, inspiré du roman Ils sont votre épouvante et vous êtes leur crainte de Thierry Jonquet. Elle continue avec Itinéraire bis et Toi, moi, les autres... de Jean-Luc Perréard et Audrey Estrougo. Par la suite, elle a un rôle dans Il reste du jambon, le premier film d'anne De petrini.
Enfin, en mars 2010, elle est nommé ambassadrice du printemps du cinéma aux côtés de Fabrice Luchini.
En Otobre, sous la direction de Radu Mihaileanu, le tournage de La source des femmes, au Maroc.
Elle sera prochainement à l'affiche de L'Or Rouge et de La Juve de Timgad.
Côté vie privée, Leila est en couple depuis plusieurs années avec l'acteur français Tahar. Leila l'a d'ailleurs épousé en septembre dernier.
Le 25 février 2011, elle gagne le César du meilleur espoir féminin, pour le rôle de l'impétueuse Lila dans Tout ce qui brille, de Géraldine Nakache et Hervé Mimran.
En 2011, elle devient l'une des égéries de L'Oréal.
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